Galahad, dit Galahad le preux, est d'une générosité sans pareil. Capable de donner sa vie pour la bonne cause, il aime à défendre ce qui lui semble juste. C'est le chevalier rêvé, malgré le manque d'expérience dut à son jeune âge. C'est d'ailleurs le plus jeune chevalier que le royaume puisse compter! Certes, cela lui vaut un manque de confiance en lui de la part des adultes mais il arrive, la plupart du temps, à prouver sa valeur.
Le jeune homme a un visage d'ange, et cela ne cache en aucun cas un petit démon! Car oui, il parait ce qu'il est vraiment, quelqu'un de gentil, sans pour autant être stupide. Et malgré son jeune âge, il semble assez mature dans certaines situations.
Ecoutant toujours son cœur, il est incapable de laisser quelqu'un d'innocent mourir ou souffrir sous ses yeux. Il est donc assez fréquent de le voir défendre les victimes dans les bars par exemple, où les rixes sont fréquents.
Il apprécie également les belles filles, comme tout homme digne de ce nom n'est-ce pas? Mais comme un véritable chevalier, c'est un homme particulièrement courtois et donc, même s'il se montre particulièrement aimable avec ces dames, il ne les courtises pas pour autant!
Impulsif, il a tendance à s'emporter facilement si l'on s'en prend à ce qui compte pour lui. Sa monture, ses convictions, ses amis... Il n'aime pas qu'on se moque de lui, et finit souvent par riposter, même si sous la colère, son coup d'épée ce veut moins efficace.
Courageux, il accepte ses peurs et tente toujours d'aller au delà. D'ailleurs, n'est-ce pas cela le vrai courage? Il est capable donc, d'aller au delà de ses peurs pour défendre ce qui lui semble juste.
Loyal, s'il donne sa parole à quelqu'un, il ne s'en défait pas si facilement! Il n'a qu'une parole et se doit, se veut même, de la respectée. Pour lui, c'est cela qui fait les hommes biens.
Maladroit, il lui arrive souvent de faire des chutes assez stupides au fond. Mais cela lui donne un petit charme en plus! Cela dit, une fois sur un champ de bataille, il arrive à rester droit sur ses pieds, malgré l'armure sur ses épaules et le poids de son équipement. Étrange n'est-ce pas?

C'était un soir de mai, le soleil venait de se coucher, laissant apparaitre une lune pleine. Au château, c'était la joie. Le roi Pellès de Cobernic attendait à la fois heureux et inquiet, devant la porte de la chambre de sa fille. Soudain, un cri retentit de l'intérieur, comme un pleur. Cessant de faire les cent pas, se figeant devant la porte, les bras croisés, le roi attendit qu'on vienne lui ouvrir pour le mettre au courant, ce qui ne tarda pas. Une femme, la servante personnelle de la princesse, vint l'informer de la bonne nouvelle.

- Sir, votre fille et petit fils vont bien, vous pouvez entrer.

Rejoignant donc le chevet de sa fille, et le médecin qui s'occupa rapidement de laver l'enfant en sang, le roi déposa un baiser protecteur sur le front de sa damoiselle.
L'enfant lui fut ensuite apporté, il le prit dans ses bras et un sourire tendre s'afficha sur son visage. Cet enfant, il n'en connaissait pas le père. Peu lui importe! Il était tout de même de son sang, un sang royal. Il le déposa alors aux côtés de sa mère, lui laissant le soin de lui trouver un nom. Galahad!

Les années passèrent, et le jeune garçon se montra de plus en plus digne de son sang. Il entreprit rapidement l'entrainement à l'escrime, l'équitation, le tir à l'arc et bien d'autres... Il reçut les enseignements d'un précepteur qui lui apprit à lire et à écrire. En peu de temps, il devint d'une noblesse infime, et non que par son titre... Il montra un certain dégout pour l'injustice et se retrouva fréquemment dans la ville-basse, à défendre les plus faibles. Il se créa ainsi beaucoup d'amis, de tout rangs sociaux.

A 14ans, il semblait déjà voué à un beau destin, mais il n'étais pas l'héritier légitime du trône. D'ailleurs, cela ne sembla pas fort l'intéresser en fin de compte. Il ne montra donc aucune jalousie envers son oncle, qu'il admirait assez d'ailleurs. Devenu un expert en combat à l'épée, il était déjà presque capable de battre les chevaliers de la cours de Cobernic.

La servante de sa mère, celle qui lui avait donner la vie, avait une fille, Gisèle. Lorsque la mère sembla ne plus être de très bonne condition physique, le roi ordonna qu'elle soit relevée de ses fonctions, et pour la remercier des services rendus, lui donna un logement convenable dans le château, à proximité du médecin qui continuera de chercher le bon remède pour la mettre sur pied. En contre-partit, sa fille fut mise au service de la famille royale, reprenant le flambeau de sa mère au chevet de la fille du roi.

Lorsque la mère de Galahad perdit la vie un soir d'automne, tout le château et le royaume en fut attristé, mais sans doute moins que l'enfant. Restant la tête haute, il fit preuve d'une grande maturité et entreprit d'exaucer le vœu de sa défunte mère, devenir un chevalier accomplit et faire régner la paix du mieux qu'il pouvait, défendre les innocents du mieux qu'il pouvait. Gisèle fut mise à son service, afin de garder un poste au château.

A 17 ans, la garde du roi rapporta un étalon sauvage. Il était plus grand que la norme, rapide, solide... Un grand et beau cheval noir possédant une étoile sur le front. Personne ne parvint à l'approcher, l'animal sembla des plus sauvages. C'est alors que le jeune prince s'avança, tendant doucement la main vers l'animal, évitant tout mouvement brusque qui aurait put l'effrayer. Il le fit alors tourner, de façon à ce que l'animal ne voit rien d'autre que lui et quelques arbres plus loin, n'ayant aucune vue sur son ombre qui semblait être la source de sa frayeur.
Le jeune homme posa alors doucement sa main sur l'encolure de l'animal, lui murmurant deux trois choses d'une voix douce. L'animal se calma alors soudain, les battements de son cœur et son souffle se firent moins rapide. L'animal se plia légèrement devant l'enfant, s'abaissant de façon à ce qu'il puisse grimper facilement sur son dos, le poussant du bout du museau pour lui intimer de le faire. Galahad, un petit sourire aux lèvres ne tarda pas à s'exécuter. Après quelques galops, il revint dans la cour du château et descendit du cheval. Le roi, heureux de voir son petit fils resourire autant depuis la mort de sa mère, lui offrit l'animal. Galahad le nomma Caelum.

Un an passa depuis cette journée la. Le prince fut envoyé par son grand-père à Camelot afin de s'y faire adouber, devenir chevalier de la grande cité. Il fut alors accompagné de Gisèle, sa servante. Alors qu'ils traversaient les bois, ils tombèrent dans une embuscade. Un homme se retrouva derrière Galahad, près à lui asséner un coup fatal lorsqu'une flèche perça le vent et vint se loger dans le cœur du brigand. Gisèle et le prince furent rejoins par deux jeunes filles, deux excellentes combattantes. Ainsi, ils purent décimer l'attaque. Galahad avait sauvé de justesse la plus jeune, Lucy, qui ne tarda pas à l'admirer. Elles décidèrent alors de l'accompagner jusque Camelot. Après tout, elles étaient nées la bas, peut-être trouveraient-elles encore des amis...

C'est ainsi que la petite bande arriva aux portes de Camelot, avec la conviction de prouver leur valeur.

▬ L’épée de Galaad, celle qu’il trouve dans la Nef merveilleuse, a été fabriquée par Salomon sur les conseils de sa femme lorsque celui-ci apprend que le meilleur chevalier du monde serait l’un de ses descendants. « Le pommeau était d’une seule pierre qui avait toutes les couleurs de la terre, et chacune de ces couleurs avait sa vertu. La poignée était faite de deux côtes : l’une du serpent nommé Papaguste qui vit Célidoine et qui a ce don que l’on ne sent jamais une trop grande chaleur lorsqu’on serre un des os dans sa main, quelle que soit l’ardeur du soleil ou du feu ; la seconde côte était d’un petit poisson nommé Ottonax qui habite dans le fleuve Euphrate et dont la vertu est telle que qui tient un de ses os oublie toute joie ou douleur passée, et se souvient seulement de la raison qu'il a eue de le prendre »

L’épée est entièrement gravée en glyphe rouge sang sur le pommeau et sur la lame : "Je suis merveilleuse à voir, plus merveilleuse à connaître, car nul ne me peut empoigner, pour grande que fut sa main, hormis celui à qui je suis destinée. Que nul ne soit si hardi que de me tirer du fourreau s’il ne sait mieux frapper et plus hardiment que tout autre, ou bien il en mourra."

Le fourreau dans lequel repose l'épée se nomme "Mémoire de Sang". Il possède également un bouclier de Camelot.

Sa monture n'est autre que Caelum, un étalon noir avec une étoile sur le front. Il est plus grand que la plupart des chevaux, c'est un pur sang qui n'aime pas vraiment la présence humaine sur son dos, si ce n'est celle de Galahad, qui a réussit à le calmer un jour. Ils se connaissent d'ailleurs depuis qu'il est jeune cheval, lorsqu'il fut capturé en pleine forêt.